Alors que je viens de poser le titre de ce nouveau post, me viennent les paroles d’une chanson de Depeche Mode : « And when I die I expect to find him (God) laughing. »
Et j’espère bien que ça rigole fort là haut, car au niveau ironie je viens de donner. En effet, je rentre d’un stage de tantra pour lequel j’ai accepté la proposition d’y être assistante. Rien de bien risible me direz vous. Ce que vous ne savez pas encore, c’est l »intitulé de ce stage : Tantra Couple et directement en niveau 2.
Alors en quoi est-ce un trait d’humour divin ?
Celles et ceux qui me connaissent savent que s’il y a bien un domaine de ma vie dans lequel je ne suis pas très investie, c’est bien celui du couple. C’est comme un défi que je n’ai plus envie de relever depuis de nombreuses années déjà.
J’ai pris conscience lors de mon année tantrique que, par peur de souffrir, d’être blessée, rejetée voire même humiliée, j’ai fermé mon cœur à triple tour et en ai jeté la clef, loin, très loin… Bien sur que j’ai réussi à rencontrer les hommes par le mental ou le sexe, mais plus jamais par cet organe qui rayonne l’Amour.
La notion même de partager mes pensées intimes, mon intimité, m’indispose. Je me souviens d’un ex qui, alors que nous nous séparions, reconnaissait ne rien savoir de moi, ne pas me connaître du tout au bout de 6 mois. Je n’ai pas encore rencontré d’homme qui me donne suffisamment confiance pour que je m’ouvre à lui comme je le fais ici. En fait, si je suis honnête avec moi, j’en ai rencontré un il y a peu sauf qu’il ne me calcule pas et ne semble pas dans les mêmes dispositions d’envies que moi.
Donc avec ce stage j’ai bien compris que j’allais devoir me confronter à la notion de couple et ce en direct live puisqu’ils étaient 9 à y participer, soit 18 personnes potentiellement émettrices de cette belle énergie d’Amour, sans compter le couple des animateurs, Jacques et Marie-Anne ainsi que les 3 autres assistants, en couple également.
Ce furent un peu les montagnes russes ces 5 jours d’assistanat : tout d’abord j’ai vu voir, entendre et ressentir tout l’amour que ces couples se portaient. Cela m’a fait chaud et m’a questionné sur ces peurs qui avaient pris tant de place en moi que je ne voyais plus le côté lumineux du couple. Puis les premiers clashs sont arrivés et j’ai pensé que finalement j’étais bien en mode célibataire.
Lors d’un partage entre femmes, ma blessure de rejet s’est activée ; encore une fois j’étais la seule célibataire de tout ce groupe et de ce fait, me sentais parfois non concernée par tout ce qui était dit, vécu. Ce fut très intense comme réaction interne et j’ai pris conscience de ce que cette blessure venait remuer au plus profond de moi : le fait que mes parents, et ma mère tout particulièrement, ne me désiraient pas. Ma mère avait laissé ma grand mère chérie m’élever ma première année de vie, empêchant un lien de se créer avec elle et surtout a toujours montré une difficulté à me supporter, préférant ma sœur en toutes circonstances.
J’espère que le fait de mettre de la lumière sur ce mécanisme me permettra de ne plus m’exclure inconsciemment chaque fois que je me sens, à tort ou à raison, exclue et rejetée.
Le dernier jour du stage couple, lors d’une méditation où tous étaient assis par couple en face à face, habillés de blanc, j’ai pu voir et accueillir tout l’Amour qui circulait ; c’était tellement beau que les larmes me sont montées aux yeux. Sans doute que la fatigue a accentué ma sensiblerie; pourtant j’ai ressenti en moi une reconnexion à cette belle énergie divine et me suis sentie apaisée avec la notion de couple et de partage d’intimité.
De là à envisager de quitter mon statut d’éternelle célibataire ? Qui sait ? Maintenant que j’ai contacté l’humour Divin, je m’attends à tout ! 😉