Les fêtes de fin d’année approchent, nous sommes à J-10 avant Noël, et j’espère que vous sentez déjà dans l’air ambiant la magie de cette période, que vous mettez de l’Amour dans vos préparatifs, que vous prévoyiez d’être seul.e.s, en famille ou entre amis pour célébrer le retour de la lumière, tout comme le faisaient déjà nos ancêtres romains.
Car oui il n’est pas nécessaire d’être entouré de monde pour vivre pleinement l’énergie lumineuse de cette fin décembre. Beaucoup pensent (et trouvent) que passer ces fêtes sans famille, ou loin d’elle, est triste, navrant, démoralisant, et rend mélancolique voire déprimé.
S’il est vrai que les jours plus courts, le manque de luminosité et le froid qui s’installe concourent à nous donner envie de nous cocooner, de nous blottir dans des tendres câlins (qui nous ramènent sans doute à l’époque idéalisée de notre enfance) et de faire la fête pour inviter la joie et une douce folie dans notre quotidien, le fait d’être loin de ses proches, plus ou moins seul.e n’est pas pour autant une calamité, un signe de désert affectif, de tension voire de détresse : cela peut être un vrai choix.
En effet, il est possible de mettre à profit cette période pour enfin s’écouter et s’occuper de soi, se dorloter sans culpabiliser, s’octroyer tout ce qu’on se s’autorise pas le reste de l’année (par peur du regard jugeant des autres, de sa famille, de ses amis, de ses proches … ? ) Youpiiii, non ???
Et si vous changiez de paradigme et considériez ces jours de ralentissement général comme le moment idéal pour faire une pause, pour enfin vous prélasser au lit tout une matinée (et même plus si le cœur vous en dit), pour manger ce qui vous plait (TOUT ce qui vous plait), comme il vous plait (et sans risque de déplaire 😉), pour boire tout votre soûl (et même plus encore pourquoi pas ?) et vous endormir sur le sofa, en travers de votre lit, encore habillé.e, dans la baignoire ou ailleurs, là où vous ne risquez pas d’accident, de retrait de point sur votre permis (voire même de retrait de permis tout court) !
Sentez-vous libre de chanter à tue-tête vos chansons préférées, vos chansons « honteuses » (celles que vous connaissez par cœur mais vous ne l’avoueriez pour rien au monde 😉), libre de danser comme un pied devant votre miroir, debout sur votre canapé, avec votre brosse à cheveux comme micro, (ou votre bombe de mousse à raser, votre rouleau à pâtisserie, ou même votre sextoy 😈), libre de vous habiller comme il vous chante (ou comme un as de pique), de vous coiffer avec un pétard (ou un clou), de vous maquiller comme un camion volé !
On s’en fout ! Amusez-vous, faites-vous plaisir ! Laissez un vent de liberté enfin couler dans vos veines ! Riez ! Dansez ! Chantez ! Célébrez-vous ! Rêvez-vous un monde meilleur, plus gai, plus coloré, plus enjoué, plus fou, plus joyeux !!! Faites-vous du bien ! 💓 Et aimez-vous !!!
Personne ne viendra vous critiquer, vous moquer, vous sermonner, vous dire quoi faire, quoi dire, quoi taire, quoi porter, quoi acheter, quoi boire, quoi manger… !!! Osez vous lâcher pour une fois dans votre vie !
Car oui, bien souvent, les fêtes de fin d’année sont synonymes de repas en famille, de visite de membres qu’on ne voit que rarement (et pour cause !) et peuvent ainsi apporter leur lot d’obligations, de conflits larvés, de détresse ignorée, le tout mixé dans un melting-pot de bienséance ampoulée et contraignante, de conventions désuètes et imposées, d’une course effrénée au cadeau parfait : la liberté individuelle cède alors la place au sacro-saint rituel familial avec ses côtés sympathiques mais aussi ses côtés sombres.
Que n’ai-je entendu mes ami.e.s se plaindre, à l’approche de ces réunions de fin d’année, de devoir supporter les questions redondantes sur leur situation professionnelle et/ou amoureuse d’une tante relou, les remarques racistes d’un oncle aviné, les reproches silencieux, ou non, des parents, des beaux-parents (c’est ça qui est sympa dans ces dîners, sous prétexte que toute la famille est là en témoin et support on se prend parfois des scuds à la glu qui scotchent à la chaise), les cadeaux pourris d’une belle mère aigrie, les commentaires sportifs barbants d’un vieux beauf célibataire … , le tout en faisant bonne figure, en devant garder sourire, bonne humeur et entrain.
« Ben oui, tu pourrais faire un effort, c’est Noël quand même ! »
Super ces petites phrases assassines pour nous culpabiliser et nous faire taire !!!
Je suis sure que ces situations vous parlent, vous rappellent des souvenirs ni très joyeux ni bien légers. Qui n’est jamais sorti d’un repas de fête en se disant, « L’an prochain je reste chez moi… » ?
Et pourtant, pas facile de refuser une invitation à dîner pour Noël, pas évident d’oser dire qu’on préfère rester seul.e sans s’attirer les foudres des parents, grands-parents et les appels téléphoniques de toute « la famillia » pour essayer de vous faire changer d’avis.
Je compatis pleinement car je n’ai pas ce problème : à part mes fils je n’ai plus de famille proche et franchement je préfère rester seule avec moi-même que de devoir supporter tout ce cinéma, je suis très mauvaise comédienne ! Je n’ai jamais vraiment aimé ces repas interminables, cette hypocrisie ambiante et ces conversations assassines. Il n’y a que lorsque mes enfants étaient petits que je me pliais de bonne grâce à ce manège traditionnel, rien que pour le plaisir de voir leurs yeux briller de cette joie espiègle, de cette magie pure et contagieuse.
Alors depuis que je suis séparée, je m’organise mes soirées rituelles, je célèbre mes envies et me vautre dans mes petits plaisirs : il faut que je vous avoue que mon anniversaire étant juste avant Noël, j’aime ce rdv avec moi-même que je m’offre après chaque année de plus au compteur de ma vie.
Et vous, comment vivez-vous les fins d’année ? En mode Tradi avant tout ? Ou bien en mode Fuck All ? Quoi qu’il en soit, n’oubliez pas que c’est toujours « A Kind Of Magic » comme dirait Freddy !💫✨🎄🥂🎂🎉🎁
