Milüne et le Sud

A l »heure où j’écris ces mots, je m’apprête à repartir dans le Sud, dans l’Hérault pour être plus précise et cela me met en joie.

Tout d’abord je vais participer à un stage de massage tantrique : la proposition m’est arrivée lorsque je perdais un peu (beaucoup ?) espoir dans mon projet de péniche et de Sud. J’ai à peine réfléchi et j’ai accepté : j’y ai vu une opportunité de vivre 4 jours tantriques avec cette structure qui me plaît tant et également un moyen pour repartir rapidement. En plus, je vais en profiter pour passer ma certification massage dans la foulée.

Je n’ai pas pu m’empêcher d’y voir un signe : mon projet professionnel va pouvoir se concrétiser par l’obtention de mon certificat de massage tantrique dès que mon mémoire sera validé et que j’aurai donné un massage de validation. Et oui, j’ai enfin réussi à me poser, à mettre mes idées en ordre pour de rédiger ce fameux mémoire sur lequel j’ai butté tout cet été !

J’essaye de voir un côté positif de mon retour malouin 😉

L’autre aspect sympa de cette quinzaine est de pouvoir passer du temps de qualité avec mes ami(e)s, qui en dansant le tango, qui autour d’un repas, d’un verre, d’un apéro dinatoire, qui autour d’une baignade en mer (fraîche), qui en encadrant des photos glanées cet été (mon ancien métier), …

Je constate avec plaisir que les amitiés sincères et vraies se moquent de l’espace temps et de la distance, que mon projet de péniche suscite intérêt et engouement et que tout le monde est prêt à venir me voir une fois installée.

Du côté péniche cela bouge également : après une après midi d’entretiens téléphoniques qui m’ont bien découragée, j’ai cherché une alternative à ce souci de place et vais donc profiter de mon séjour sudiste pour visiter un emplacement dans un port privé ainsi qu’une autre péniche.

L’avantage du port privé est que tant que je paye mon emplacement, je peux vivre et travailler sur place ; l’inconvénient est le prix de cet emplacement. Alors pour vérifier qu’il vaut bien la somme demandée et est au moins aussi bien que celui repéré précédemment, je descends le voir pour valider ou non cette solution.

Plus je réfléchis à cette possibilité de style de vie, plus je la kiffe et plus cela me met en joie et me fait vibrer : je m’imagine très bien vivre et travailler sur l’eau. Je croise donc les doigts et continue d’espérer, observant avec un certain détachement le flux et le reflux de mes états d’âme.

Je conclurai donc aujourd’hui avec cette phrase de Claude Lelouch, « Les vagues sont peu de choses au regard de l’océan ».

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