J’ai envie aujourd’hui de vous parler de ma formation d’Éroguide avec Laura Pynson : je fais partie de la 3ème promotion, Youpiiii !
Après avoir passé l’été à intégrer les 8 différents Érotypes, j’ai commencé le mois dernier avec les Rdv de formation en groupe et en distanciel. Mardi dernier était une journée consacrée aux futures séances en individuel, plus spécialement à repérer, chez une personne qui consulte, les érotypes en action.
En fonction du motif de la consultation, Laura nous a partagé plusieurs outils pertinents pour déblayer, écouter, comprendre, interagir, restituer… Non, ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous spoiler ; je plante juste le décor 😉.
Why ?
Tout simplement parce que nous sommes nos premiers cobayes, que nous sommes fortement incité.e.s à nous entrainer entre nous, pendant les cessions en live et également après. Je trouve cela tellement joyeux et inspirant même si parfois, des blocages, des inconforts, des larmes remontent, amenant avec eux des des prises de conscience, des libérations…
Et c’est ce qui m’est arrivé ; j’ai été cueillie par une révélation à propos d’une problématique qui m’a toujours freinée dans ma vie professionnelle et relationnelle : mon inaptitude à me montrer, mon très faible taux de « montrabilité » !
En effet, j’ai été élevée dans l’injonction parentale de faire moins le moins de bruit possible, d’être discrète, voire de disparaître, ce qui a généré en moi une difficulté à prendre ma place, à oser aller vers les autres et surtout ce ressenti constant de gêner en étant TROP : trop grande (1m72 depuis mes 13/14 ans), trop bruyante (ma voix porte fort et mon rire est tout sauf discret 🙃), trop ronde, trop naïve, trop impulsive, … bref, TROP TOUT !!! Je ne compte pas le nombre de fois où j’ai rêvé d’avoir un don d’invisibilité, un peu comme Violette dans « Les Indestructibles ». Paradoxalement, j’ai aussi développé un complexe de « pas assez » : pas assez bien, belle, mince, grande, intelligente, cultivée, spirituelle, drôle…
Et cela s’est accentué en grandissant jusqu’à vivre avec un homme dont la devise est : « Pour vivre heureux, vivons cachés ». Et bien-sûr, avec lui je n’étais jamais « assez », mais c’est un autre sujet.
J’imagine que vous comprenez aisément mon tiraillement intérieur constant entre cette petite voix violente, contraignante et limitante et mes envies de profiter de la vie, mes élans de rencontres, de partages, mes attirances amoureuses et mes besoins professionnels. Souvent, lorsque cette guerre intérieure prenait fin et que, parfois, de plus en plus rarement, je me décidais enfin à bouger vers l’Autre, c’était trop tard, mal approprié, inadéquat : j’avais l’impression d’être à côté de la plaque, que mes mots, mes réactions tombaient comme un cheveu sur la soupe, de venir d’une autre planète, d’être un OVNI.
La Morphopsychologie (il faudra que je vous écrive un post sur ce sujet passionnant !) m’a beaucoup aidé à comprendre comment je fonctionnais, quelles forces s’opposaient en moi et comment, quels étaient mes besoins de base (ma vocation existentielle) et à cesser de me culpabiliser, de me flageller et de me torturer l’esprit pour mieux m’accepter.
C’est, d’après mon expérience, la première étape indispensable vers le changement : se connaitre et se reconnaitre dans ses talents et ses limites, ses touches de génie et ses blocages, pour s’accepter sereinement.
Puis le Tantra m’a aidée à me reconnecter à moi même, à me libérer de certains carcans, à me sentir plus unie, plus légitime, reliée à la Source.
Mais tout cela m’a pas résolu ma problématique de « montrabilité » : les publications des réseaux sociaux avec du contenu « Vente » me rebutent et je n’arrive toujours pas à débloquer mon entrave interne quand il s’agit de me montrer pour aller « me vendre » ; je ne me sens pas connectée à la façon de faire de ces personnes qui me semblent prêtes à brader leur famille pour quelques abonnés et quelques « Like » de plus. Mes oreilles sonnent faux et mes valeurs ne me semblent pas respectées. Quand à aller chercher le client, un frein puissant me paralyse alors que la connexion m’est plus fluide et facile lorsque l’on vient à moi 😉.
C’est donc ce sujet que j’ai choisi de travailler en binôme lors des exercices proposés : je sens bien qu’il faut que je me bouge, que je me fasse connaître autrement que par ce site et ce blog, que j’ose enfin (à plus de 50 balais, il serait temps !) rayonner mes couleurs et prendre ma place pour attirer à moi les bons client.e.s.
Le photolanguage qui consiste à utiliser une planche d’images comme support de dialogue est un outil très puissant : la représentation qui m’attirait pour décrire la situation dans laquelle je me sens avec cette problématique était une étoile de mer posée immobile sur un rocher au fond de la mer ; celle que j’aurais envie d’être : un paon faisant la roue.
Je vous passe les détails et les étapes mais j’ai intégré que je pouvais décider de me montrer ou non quand je le désire, montrer tout l’ampleur de ce que je peux apporter, de tout mon potentiel, de mes plumes, pour contribuer à aider, pour œuvrer à accueillir, sans tomber dans un « égocentrisme révulsant ».
J’ai aussi compris que ma principale cible masculine se compose d’hommes sensibles à une autre virilité, en chemin vers un espace où ils pourront découvrir une autre facette d’eux-mêmes et s’y abandonner en confiance, de les accompagner à assumer cette part plus ou moins connue, à trouver leur puissance, leur beauté dans cette sensibilité et leur prestance dans cette vulnérabilité.
De mettre des mots sur cet aspect de mon métier m’a libérée d’un poids qui commençait à se former sur mes épaules, d’une raideur que je sentais mienne au téléphone et des doutes qui m’ont visitée dernièrement. Le tout en à peine 20 minutes ! Bluffant et Épatant !!! Et je n’ai pas encore travaillé sur les femmes que j’aimerais accompagner … 😉
J’ai hâte de pouvoir appliquer ces outils au quotidien et je me dessine déjà un futur professionnel encore plus pertinent, plus profond et plus aligné ou je pourrai déployer chacune de mes propositions telles les plumes colorées et uniques de mon paon intérieur. Reste à trouver la bonne comm’ pour poser des actes dans du concret. Et comme l’Univers me fait briller un autre petit caillou blanc, j’ai un rdv téléphonique lundi avec une pro de la communication pour faire un petit bilan personnel et envisager, éventuellement, de me faire accompagner 🤔.
Dans tous les cas, le monde subtil est bien présent à mes côtés, que je me montre ou non, et pour cela, je suis pleine de gratitude 🙏🏼💞
