Ce qui est non négligeable avec le Tantra, c’est qu’en plus de travailler sur vous, vous avez parfois la chance de croiser des personnes superbes, sympathiques, agréables et généreuses avec lesquelles vous avez de suite une affinité, une connexion qui se renforce avec le temps. Je me rends compte à quel point je suis chanceuse de la qualité humaine des shaktis et des shivas croisés lors du Cycle auquel j’ai participé l’an dernier. En juillet dernier, au dernier module, le T5, nous étions 18 à nous suivre depuis environ 9 mois et cela a créé des liens très forts entre nous. Je vous ai déjà évoqué l’adelphité à laquelle j’ai goûté lors de ces formations tantriques et à chaque fois que je recroise un/e de ces participant(e)s, je mesure la force des amitiés qui se sont nouées : même si nous ne voyons pas régulièrement, il y a une simplicité et une aisance dans les échanges qui me donnent l’impression que nous nous sommes quittés la veille.
Il se trouve qu’hier, j’avais rdv avec l’une de mes sœurs de cœur qui a la particularité, en plus de vivre en Bretagne Sud (donc pas très loin de moi 😉), d’être ma conscrite : une connexion particulière (on parle parfois de jumeaux de cœur) même si deux décennies nous séparent. Et cette divine shakti vient de suivre une formation en sonothérapie : elle est devenue experte en bols, gongs et diapasons. Cette pratique thérapeutique qui m’était jusque là inconnue, utilise les sons et les vibrations pour améliorer la santé, harmoniser le corps et l’âme et redonner de la vitalité.
Vous connaissez sans doute maintenant mon appétence pour les nouvelles expériences : me voilà donc en route hier matin de bonne heure pour le Golfe du Morbihan afin d’y vivre une séance de bain sonore. Et oui, plus rien en m’arrête, surtout si c’est pour passer un bon moment avec une belle âme, tester une nouvelle approche thérapeutique holistique et pourquoi pas en même temps tenter de calmer une tendinite récalcitrante qui s’accroche affreusement à mon épaule depuis plus de 4 ans !
Je ne vais pas vous dévoiler le déroulement d’une séance de sonothérapie au cas où l’envie vous prendrait à la lecture de ce post de vous y essayer, mais sachez que c’est puissant, très puissant même : » Ça décolle la pulpe ! » comme l’a si joliment résumé une autre shakti de notre groupe. Les ondes et les vibrations émises par les gongs, les bols et les diapasons viennent secouer les cellules qui les reçoivent, ce qui parfois réveille de vieilles douleurs, ou met l’accent sur des bobos actuels.
Que les instruments sonores soient posés à même le corps ou à distance, je me suis sentie traversée par les vibrations, enveloppée par le faisceau d’ondes propagées, si bien qu’à un moment j’ai perdu la notion du temps et ai du m’assoupir un peu. Les diapasons vibrants posés sur mes 7 chakras principaux ont eu un effet si bénéfique que je me demande si je ne vais pas investir dans un set pour le proposer à mes clients au début d’un massage ou lors d’un soin énergétique : cela permettrait de nettoyer rapidement et profondément les 3 nadis (Inga, Pingala et Sushumna) qui relient les 7 chakras et peut être cela accélèrerait-il l’éveil de l’énergie de vie ? Intéressant à tester en tous cas 🤔.
En ce qui me concerne, j’ai senti mon corps lourd sur la table de massage, mon côté gauche plus compact que mon droit, comme si j’étais divisée en un côté dense et un très léger, si léger que parfois je ne le ressentais plus. Très étrange comme sensation… Puis les derniers diapasons ont permis à mon corps de s’harmoniser et tout est redevenu normal. Enfin presque car au moment de me lever, j’ai été pliée en deux par une crise d’aérocolie. Kézako : et bien juste de l’air dans le colon, ce qui me donne un ventre hyper gonflé (entre 6 et 18 mois de grossesse !) et des douleurs atroces lorsque les gaz circulent dans les différents tubes digestifs.
Alors non ce n’est pas la première fois qu’il m’arrive de faire ce genre de crise : j’ai malmené mon corps plus jeune après le décès de ma mère et ne l’ai pas respecté en lui imposant des aller-retours de nourritures de façon quotidienne à minima pendant plusieurs années. J’ai commencé à en payer le prix très rapidement : à 18 ans, je me suis retrouvée un dimanche après-midi à l’hôpital de Nancy pour y recevoir une injection permettant à mon corps d’évacuer l’air douloureusement emprisonné depuis plus de 24 heures dans mon colon. Puis à chaque contrariété, mon ventre se mettait à gonfler et à me faire mal. Après un entrainement de natation, par exemple, lorsque je respirais mal : je me suis vue une fois être obligée de m’allonger dans les wc d’un restaurant après une séance d’endurance, les jambes en l’air pour tenter désespérément de faire sortir l’air en appuyant sur mon ventre tellement je ne pouvais me tenir assise… J’avais pourtant stoppé les boisons gazeuses, les aliments qui fermentaient dans mon estomac, les chewing-gums, la cigarette mais rien n’y fait : dès que j’ai une remontée émotionnelle, un gros stress, mon ventre se dilate et crie sa rage. Seul remède apaisant trouvé : une bouillotte chaude sur mon ventre. Depuis je me balade toujours avec une dans ma valise 😉.
J’ai même vu il y a un an, à la suite d’un stage de tantra très éprouvant, avoir des séquelles pendant plus de 3 semaines et ne pas supporter que l’on touche mon ventre de près ou de loin… Pourtant, après cet épisode, mes crises étaient moins fortes, plus occasionnelles et uniquement liées à des process faisant suite à des structures tantriques.
Pourtant hier, alors que j’essayais de me relever de ce délicieux moment, je n’ai pas compris ce qui se passait : mon ventre s’est gonflé d’un coup et s’est mis à me faire diablement mal. « Tu vis une guérison » m’a rassurée mon amie. Qu’à cela ne tienne, je me suis rallongée sur la table et ai attendu, le ventre bien au chaud, que l’air sorte (pas très glamour, je vous le concède !). Je me suis même endormie et petit à petit, à force de rots et de flatulences, j’ai pu m’asseoir, déjeuner et papoter comme si de rien n’était (enfin presque).
Je vous passe les détails scabreux de ma soirée qui s’est majoritairement déroulée aux toilettes et pendant laquelle je me suis demandée si j’allais un jour cesser de me vider. Après une bonne nuit de sommeil, ce matin, je me suis réveillée avec l’impression que mon ventre était moins rond que d’ordinaire, plus tonique et plus musclé. Bon je vous rassure, je n’ai pas encore le ventre plat et dessiné d’une athlète de danse ou de gymnastique mais je ne désespère pas 😉 !
Non je rigole (quoique ! 🤔). J’espère juste que cette crise aura été la dernière de ce genre et qu’effectivement mon corps s’est « guéri » des conséquences des maltraitances que je lui ai fait subir. En attendant je ne peux que remercier l’Univers d’avoir mis sur mon chemin cette précieuse amie et la remercie du fond du cœur pour son soin sonore. Et bonus supplémentaire, j’ai beaucoup moins mal à mon épaule 😄. Magique non ? En tous cas un beau cadeau pour la fête des mères !
Je ne peux m’empêcher de finir sur une note météo : vous connaissez ma propension à remarquer l’humidité et le crachin bretons et à me plaindre du manque de chaleur et de lumière par ici. Hier, alors que le soleil dardait ses rayons dès le matin sur la route aller, à travers la fenêtre de chez mon amie et sur la route retour, à peine avais-je lu le panneau m’indiquant que je venais de passer la frontière de l’Ille-et-Vilaine que le thermomètre avait brutalement chu de 4 degrés et que des nuages couleur asphalte menaçaient au dessus de ma voiture. Et plus je me rapprochais de Saint-Malo, plus la chute continuait et plus la route brillait des ondées qui venaient à n’en pas douter de tomber, rendant le bitume en harmonie totale avec le ciel local. Vous voyez bien que je n’exagère pas !!!
Vivement après-demain que je reparte dans le Sud et ce pour tout un mois ! ☀️ J’aime trop le soleil et le ciel azur ! ☀️