Je voulais vous partager ici l’expérience intense faite le we dernier lors de la seconde édition de l’Ecstatic Fest « Lez’Arts » en Dordogne.

Je vous entends déjà : « Ecstatic Dance !!! Kezako ??? Ca y est, Milüne se met aux substances psychotropes !!! »

Que Nenni ! vous reponds-je. 😉

Difficile de décrire ce qui se passe dans une cession de danse extatique mais ce que vous devez savoir c’est qu’il n’y avait pas d’alcool, pas de drogue (du mois je n’en ai pas vu circuler) et pas de bagarres. L’idée est de se laisser emporter en pleine conscience par la musique jouée en Live ou bien partagée par un DJ et de laisser son corps s’exprimer en fonction des sons, ondes, vibrations qui le traversent.

Pieds nus sur notre « Pachamama Gaïa », seul dans son monde, sur place ou en marche dansée, à plusieurs si la proposition qui vous est faite vous inspire : tout est possible, tout prend sens et chacun respecte l’autre.

Et je peux témoigner des bulles de plaisirs vécues lors de certaines musiques, d’intenses moments de connexion et de communication avec moi même, avec les éléments naturels présents ou avec d’autres danseurs/danseuses.

Car oui, l’indispensable, le basique et le primordial est bien sur le choix musical et l’enchaînement opéré par le musicien ou le DJ qui se produit. C’est là tout l’art de ces expériences. De ce que j’ai pu constater, après une ronde de connexion avec la terre et entre danseurs, les débuts musicaux sont souvent doux, tendres afin se mettre en mouvement tranquillement. Puis une phase un peu plus rythmée m’a progressivement emportée dans un état où toute notion du temps s’évanouit, où mes limites corporelles deviennent floues, et où je perds conscience des mouvements que mon corps fait ; c’est un peu comme être en apesanteur (enfin j’imagine 😉 ). J’ai été happée par l’ambiance, par l’expérience et j’ai kiffé grâve, comme disent mes fils.

J’en profite pour vous partager quelques unes de mes découvertes musicales étonnantes, émouvantes et/ou bouleversantes : So Lune, Jocelyn Pook, DJ Soph, Kelly Aura et Cédric Moulié et Adrien Atma… je vous laisse découvrir, écouter, vous imprégner et peut être imaginer, comprendre, ressentir ce que j’ai vécu lors des moments de danse de ces deux jours fantastiques.

N’allez pas croire que je n’ai fait que danser : il y avait aussi des ateliers proposés entre ces cessions : Yin Yoga (génial pour se réveiller en douceur le dimanche matin !), Biodanza, Danse des 5 rythmes et plein d’autres propositions plus ou moins attirantes mais toutes de qualité.

L’autre découverte de ce festival fut pour moi la vie des festivaliers avec ses nuits en tente (une première !!!), la queue pour aller aux toilettes (sèches svp !), les douches froides au petit matin (euh 8 h30 c’est bien le petit matin en festival, non ? ) qui ravigotent le corps tout autant que l’esprit, les pique-niques improvisés, les brossages de dents devant la tente… Je sens que cela rappelle des souvenirs à certains 😉 .

Heureusement que j’étais (bien) accompagnée par un habitué des festivals car sans cela j’aurais dû dormir à la belle étoile (il a beaucoup plu la première nuit) et je ne suis pas sure que mon expérience aurait eu la même couleur ni la même intensité sans quelques heures de repos bien mérité.

Parce que croyez le ou non, mais l’Ecstatic Dance vous ouvre l’appétit, vous donne des courbatures et vous fatigue ! Alors Rendez-vous l’été prochain pour la 3ème édition !! ???

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