Je me rends compte que cela fait quelques semaines que je n’ai pas écrit une ligne sur ce blog.
La raison ? J’étais en suspens, en attente que cela bouge au niveau de mon projet Sudiste.
Fin mai nous sommes descendus, avec mes fils, pour faire le point des modifications à effectuer pour que je puisse vivre et travailler dans ce lieu, et avons rencontré l’artisan qui nous a annoncé une reprise des travaux fin juin. Un mois d’attente, cool ! Youpiii !!!
En attendant j’ai fait un aller/retour express sur 36h pour aider à passer des câbles électriques, la joie de voir qu’enfin ça bougeait dans le bon sens chevillée au cœur et au corps.
Puis sur la route du retour, le couperet tombe : report des travaux à fin juillet ! Petite descente émotionnelle, grosse frustration et j’entends une part de moi qui n’y croit pas vraiment : des travaux en pleine période de vacances ??? 🤔 Mais je me suis accrochée à l’espoir.
Et de nouveau hier, nouvelle annonce : délai de reprise reporté à septembre ! De quelle année ai-je eu envie de demander ? Quand en septembre ? Début ? Fin ? Parce que si ma mémoire est bonne, y’a plus de 4 foutues semaines en septembre, non ? 😡
En tous cas mes projections de déménagement pour la rentrée 2025 se sont envolées en une phrase. Qu’il est des mots anodins désagréables à l’oreille, au mental, au corps et au cœur !!!
Je sais qu’il faut que j’arrête de me projeter, d’anticiper et que j’accepte que les travaux sont toujours plus longs que ce qui est prévu mais c’est plus fort que moi : dès qu’une brèche de lumière s’ouvre dans le ciel gris de mes inquiétudes, je m’y engouffre. On dit que la patience a ses limites et bien les miennes sont atteintes. Je m’en peux plus de patienter, je m’épuise à museler mes élans, mes espoirs, mes projets …
Inutile de vous décrire la courte nuit agitée que je viens de passer. Une part majoritaire de moi se pose plein de questions sur ce défi de changement de vie, j’en viens à être perplexe quand à sa viabilité, à mon intuition, à ma capacité à appréhender tout cela et surtout au sujet de sa résolution : « Aux calendes grecques » est la réponse qui tourne en boucle dans ma tête suivie d’un rire sardonique qui y résonne sans fin.
Les doutes m’ont assaillie toute la nuit comme des guerriers qui attaquaient inlassablement des 4 côtés de ma couche ; ils m’ont laissée pantoise, épuisée, essoufflée, interloquée et vidée de toute substance vitale.
Heureusement que je ne travaille pas aujourd’hui ! Il est presque midi et je viens juste de pouvoir poser un pied hors de mon lit pour une douche froide énergisante et purifiante.
Il parait que les travaux c’est comme les accouchements, les tatouages ou les peines de cœur : avec le temps, on oublie la douleur, les ennuis, les inconvénients, la souffrance et on est prêt à recommencer et à se lancer dans de nouvelles aventures. 🤔
Et bien rien n’est moins sur pour moi dans cette vie !!!