Milüne à Capestang

J’ai cet article en tête depuis une semaine, il m’est venu lorsque j’ai repris la route pour redescendre dans le Sud. En effet, je n’ai pu m’empêcher de faire un comparatif avec mon départ de début juillet : je partais pour la même raison, une participation à un stage de Tantra et la pluie était de nouveau au Rdv.

Pourtant si elle s’était vite arrêtée en passant Limoges la première fois, là elle m’a suivie pendant 2 jours et ce n’est qu’au milieu du 3ème, en approchant de Narbonne que j’ai aperçu au loin, derrière les montagnes, un soupçon de ciel bleu, des nuages plus blancs et une luminosité plus éclatante qui me laissaient espérer une météo plus clémente et solaire.

Pour autant je savais que j’allais devoir passer par ces petites routes sinueuses de montagne que j’apprécie toujours aussi peu avant d’accéder à ce soleil qui me faisait de l’œil. Le plaisir à l’arrivée a été à la hauteur des suées que j’ai eues en conduisant sur ces chemins tortueux : l’astre royal brillait de tous ses feux et apportait une douceur agréable et une chaleur bienfaisante à l’air ambiant ! Tout ce dont je rêvais depuis que j’avais pris la décision de remonter en Bretagne et que j’avais eu pour assaisonnement un crachin local des plus déprimant.

Alors bien sur que j’y ai vu une métaphore de ce qui m’habitait depuis mon retour malouin. Je n’ai pas très bien vécu le fait de rentrer à Saint-Malo sans avoir trouvé où j’allais m’installer et pour des raisons pécuniaires. Un charmant levantin m’a aidé en me rappelant que dans certains sports, les athlètes ont droit à plusieurs essais et qu’il fallait que je considère mon premier périple ainsi : grand merci à lui pour sa sagesse !

Néanmoins ce retour fut très intense émotionnellement car j’ai vraiment pu constater que je n’avais plus ma place à Saint-Malo, que ce soit physiquement, énergétiquement ou structurellement.

Bref, en voyant cette promesse d’une meilleure météo, ce ciel bleu au loin, derrière les cimes des montagnes, et même en sachant que la route allait être un brin pénible lors de la traversée des cols, j’ai senti mon cœur se gonfler de soulagement, l’espoir m’a de nouveau animée et une joie presque enfantine s’est invitée dans ma voiture. Je me suis surprise à chanter à tue tête les standards des années 80 que ma playlist diffusait. 😉

Et étonnement, je n’ai pas autant souffert de cette conduite que lors de mon premier périple. Comme quoi j’ai réussi à passer au delà de mon stress lorsque je conduis en montagne. Encore un défi de surpassé ! Bon de là à dire que j’y prends du plaisir, il y a de la marge et je ne sais si cela arrivera un jour… toujours est-il que le beau temps venait à point et confirmait ainsi le dicton du jour.

Pour compléter ce tableau avec un bel arc en ciel, j’ai la grande joie de vous partager qu’hier j’ai validé ma certification de massage tantrique !!! Youpiii, c’est une première étape vers ma nouvelle vie et j’espère qu’elle va augurer positivement de la suite de ce second périple.

Je tiens à remercier ici maintenant tou(te)s mes ami(e)s et toutes les belles personnes qui m’ont soutenue dans ma démarche, encouragée à leur façon qui en m’offrant son corps en mode cobaye, qui en m’hébergeant, qui en partageant un déjeuner, un dîner, qui en m’écoutant lorsque je perdais espoir, qui encore en m’envoyant un petit message de soutien, qui en prenant de mes nouvelles… tout cela m’a fait chaud au cœur et a concouru à ce succès !

Je remercie également toutes les belles Shaktis et les doux Shivas que j’ai rencontrés lors de tous les stages et formations auxquels j’ai participé, avec une mention spéciale pour Tantra Intégral et toutes ses équipes. Je reviens d’ailleurs du module 1 de Massage et je vous conseille vivement ce travail qui passe par le corps pour mieux nous libérer de nos blocages, mémoires et autres peurs.

Je viens donc de modifier l’onglet massage de mon site, avant de repartir pour une fin de semaine tantrique : le tantra chez moi c’est gouté et approuvé 😉 . Essayez donc, vous verrez !!!

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